Réalisations

Résume des activités du cid en Afrique

Créé en août 1969, le Centre Interafricain de Développement est une société unipersonnelle de portefeuille ayant 52 ans d'existence en août 2021 ;
Acté à l'Office Notarial de Kinshasa, par le Notaire Gilbert N'SIKU
Immatriculé au NRC n° 3898 ancien, puis harmonisé OHADA sous CD/KIN/RCCM/15-B-7373
Registre Fiscal A0708241R
Identification Nationale n° C80474G
Site web : africid.com
Email : africid@gmail.com

Son logiciel basique traduit sa vocation principale de contribuer à l'essor économique du continent.
C'est ainsi que, significativement, son parcours est emaillé de plusieurs réalisations en Afrique centrale et à l'Océan Indien, à savoir

  1. C'est grâce à la garantie morale donnée par le Ministre du Portefeuille que le CID avait financé les entreprises publiques ci-dessous pour fournir 625.000 traverses en bois lors de la construction du chemin de fer Transgabonais de 1973 a 1984, à savoir SCTP (ex-ONATRA), Forescom, Nioki - Exforka, Kankenge--Agrifor, Mayombe.

  2. Office de Mines d'Or de Kilo-Moto (OKIMO)

    Cet Office des mines d'or est aussi une entreprise publique qui a été financée par le CID pour le renouvellement de son charroi automobile avec pièceces détachées et les stocks stratégiques des carburants et lubrifiants.

  3. Société Nationale d'Electricité (SNEL)

    Celle-ci avait contracté, par son DG, Max MUNGA, un emprunt de 2 millions de Zaïres convertibles ou 4 millions de dolars US auprès du CID pour importer des câbles éléctriques destinés à la réhabilitation du réseau électrique vétuste de Kinshasa.

    Pour l'exécution normale de ce marche, le CID avait mis une ligne de trésorerie à la disposition de sa filiale la société TRANSAF, transitaire contractuel de la SNEL pour les diverses prestations maritime, assurance, frais douaniers et de transport intérieur de tous les équipements et matériels pour construire 3.000 kms de la ligne HT Inga/Shaba, à partir du courant continu de la Centrale hydro-électrique d’Inga.

    La Banque Mondiale et la TRANSAF, filiale du CID avaient conclu le Marche-RRS pour toutes les prestations multimodales (maritime, douane, assurance, transport intérieur) des câbles électriques et autres matériels pour réhabiliter le réseau électrique vétuste du Katanga ;

  4. Banque du Zaire (Banque Centrale du Congo)

    La TRANSAF, filiale contractueile de la Banque du Zaire, assurait depuis près de 30 ans, les prestations multimodales pour cette banque; toutes les diverses prestations multimodales d'import-export des signes monétaires imprimés et livrés par la firme Allemande Giesecke & Devrient.

Banque Centrale du Congo

De 1970 à 1985, le CID consentir une ligne de crédit revolving de caisse à la société TRANSAF, SARL, pour warranter depuis FOB, jusqu’à destination finale, tous les frais liés aux importations des signes monétaires ex Giesecke & Devrient (RFA) et autres biens pour compte de la Banque Centrale.


Construction ligne HT Inga-Shaba et réhabilitation réseau électrique du Katanga par la SNEL.


Par warrantage, tous les frais depuis FOB jusqu’au Katanga, des importations d’équipements et matériels pour la construction de la Ligne électrique Haute Tension du Barrage de Inga jusqu’au Katanga (2.500 Kms), couplé au Marché RRS 24 de réhabilitation du réseau électrique de cette Province, coûts-achats financés par la Banque Mondiale, et coûts FOB, autres frêt/assurance et prestation intérieures, financés par le CID, à travers sa filiale TRANSAF, SARL.


La société Nationale d’Electricité, SNEL, SA, avait bénéficié de prêts revolving de 5.000.000 Z convertibles ou 10.000.000 $US d’une durée de 5 ans, auprès du CID, SARL à travers la Banque du peuple ou (BCCE) pour ses crédits documentaires à l’importation des câbles et autres matériels électriques pour ses activités habituelles, via la Banque du peuple.


Entreprise publique: Office des Mines d’Or de Kilo-Moto «OKIMO».


Le même mécanisme de crédit revolving que la SNEL a été utilisé pour l’entreprise publique : Office des Mines d’Or de Kilo-Moto, «OKIMO», à disposer des ressources pour son fonctionnement et à acheter des véhicules, pièces détachées et produits pétroliers à travers les sociétés TRANSAF, SARL et FORAMCO, SPRL, filiales du CID.


Entreprise publiques : ONATRA, Exforka, Forescom et Agrifor du secteur forestier


Pour les renflouer, entre 1978 et 1984, ces 4 entreprises publiques avaient également bénéficié d’importants concours financiers du CID à l’effet d’honorer leurs commandes. Ces prêts non remboursés à hauteur, globalement de 20.000.000$US ont été repris à charge du Trésor public qui ne les a pas encore réglés, à ce jour.


Crédits au secteur privé.


Le secteur privé en RDC, notamment les deux brasseries locales BRALIMA et BRACONGO étaient éligibles au financement CID, à hauteur de 200.000.000 de CFA pour l’importation de leurs stocks de sucre blanc et roux, lorsque le pays ne dispose pas d’assez réserves de change.


Avec l'agrément par l'ANAFI, lettre n° 529/ANAPI/DAG/SA/biz/05, le projet initial de la pêche semi-industrielle au Lac Maindombe de 130 km de longueur et 20 à 30 km de largeur, de 15 à 30 m de profondeur, pour pêcher 80.000 tonnes par an, de 92 espèces différentes de poissons, sans perturber les réserves halieutiques du lac Maindombe qui se renouvelle indéfiniment (selon une étude de la FAO vérifiée et confirmée par les experts du CID).


  1. Le projet initial du CID a nécessité l'ajout d'autres segments pour devenir un combinat agro-industriel de taille significative.

    Ce combinat comporte 12 lots, à savoir :
    • Une usine de fabrication des chalutiers de pêche et autres bateaux de transport rapide fluvial et lacustre (cargos et passagers) sur nos cours d'eaux, voir liste de lots et photos-modèles non exhaustifs (cotes 15 à 17) ;
    • Une usine de transformation de poisons, avec un tunnel de congélation et un embarcadère, justifié par une capacité de captures de 80.000/T de poissons/an ;
    • Une unité de lyophilisation d'un melange des déchets de poissons et des jacinthes d'eaux pour obtenir un engrais biologique de qualité pour l'élévage et l'agriculture. Les jacinthes seront ramassées au moyen de chalands motorisés contribuant ainsi à I'assainissement de nos cours d'eaux navigables ;
    • Une usine de conditionnement et d'emballage en carton de 5, 10, 20, 30 Kg et de sacs en polystyrène de 50 Kg pour l’engrais biologique;
    • Un laboratoire de contrôle des normes de standard international pour garantir la qualite des produits mis sur le marché interieur et exportés à l’international ;
    • Un Centre d'accueil des visiteurs couplé à un Temple et une cité pour logement des cadres et des ouvriers avec un centre sportif ;
    • 30.000 emplois directs et indirects dont 10.000 pêcheurs et 20.000 divers à Kinshasa et hinterland. 200 chalutiers pour 50 pêcheurs, chacun avec 10 rotations de 5 pêcheurs sur 10 mois de l’année, soit 10.000 pêcheurs.
      Deux mois de congé et d'entretien des chalutiers dans un atelier specialisé et une station solaire à lnongo.

  2. Protocole hydrocarbures - 2001
    En 2001, un protocole avait été conclu entre l’Etat Congolais et la société Afrimines, filiale du CID, pour l’exploration des hydrocarbures dans le West Congolien d'une superficie de 5 fois la Belgique, partant du Grand Bandundu jusqu'a Inga, assorti d'une clause suspensive de prise d'effet à dater de la levée de «fiche d'autorisation».

    Le Premier Ministre I'avait approuvé par sa lettre n° RDC/GC/PM/393/2009 du 4/3/2009 pour contrer les velleités de Mende Omalanga, contraire à la volonté politique de promouvoir les nationaux dans ce segment (cote 18 à 36).

    Pour marquer sa détermination, Afrimines avait missionné son équipe d'ingenieurs pour une campagne de répérage des sites d'émanation d’huiles dans le Grand Bandundu en lien avec le forage d'essai effectué par la société Auxeltra-Béton.

  3. Secteur minier
    En partenariat avec une société de nationaux, la Gecamines avait cédé, en 2017, 137 km2 de ses carrés miniers dont 30 km2 en travaux geologiques avaient revélé de l'étain (Sn02) titrant 54%; avec comme minérais accompagnateurs Nb (niobium), Ta (tantale), Ti (titane), W(wolfram ou tungstène), Au (Or), Ag (argent), C(carbone), Mn (manganèse), Li (lithium), Be (beryllium) et Tr representant les 46% restants.

    Les reserves minimales étaient estimées à 374.544/T de SnO2, avec un potentiel de 2.621.808/T de SnO2 x 7 = 18.352.656/T exploitables pendant 17 ans.

    Le décès brutal du Gérant de cette société éligible à l’apport financier du CID ne lui a pas permis de se concrétiser. Tout est resté en l'état, a moins de rencontrer le souhait de la Gécamines d'un nouveau partenariat avec une filiale du CID, indispensable si l'on aspire à fonder une vraie économie nationale.

  4. Secteur financier
    La vision futuriste du CID est d'être propriétaire de sa propre banque d'investissement comme pivot de ses ambitions africaines. Il ne s’agira pas d’une banque commerciale classique vivant de la collecte de l'épargné locale ou nationale.

    Un cabinet d'avocats de Kinshasa est chargé de créer cette banque et de l'enregistrer. Le CID a déjà écrit à la Banque Centrale du Congo pour annoncer ce projet dont la licence sera sollicitée.

A l’époque, sous la direction de Monsieur Henri Djombo, actuel ministre de l'économie forestière du Congo Brazzaville, la société publique SUCO qu’il gérait avait benéficié d'un financement du CID de 750 millions de CFA pour renouveler son stock de 2.000 tonnes de sucre granulé blanc en rupture.

Le CID avait conditionné son financement à l'achat de ce sucre dans un pays africain. C'est ainsi que la société sucrière du Haut-Ogoue, SOSUHO au Gabon avait assuré cette livraison par convois routiers jusqu'à Mbinda gare puis par chernin de fer jusqu'à Nkayi, siège social de SUCO.

Le CID avait initié un projet immobilier à la côte sauvage de Pointe-Noire, qui fut abandonné du fait que les autorités de l'époque jugeaient le prix de 50 millions CFA pour une villa de luxe équipée hors de leur bourse.


De 1973 à 1984, le CID était intervenu dans le financement de la construction du chemin de fer Transgabonais en vertu dune convention signée avec l'Etat Gabonais et avalisée par les deux Présidents Albert Bernard BONGO et MOBUTU le 11/5/1974 par une cérémonie grandiose au Mont Ngaliema, à Kinshasa.

A ce jour, le Gabon doit encore au CID 102.572.463,49 US$ ou 85.477.053 Eu, consolides au 31/12/2021.

Au Gabon, le CID était le moteur de la création de plusieurs entreprises dans lesquelles il était un des actionnaires dominants à savoir :


  1. Société gabonaise MOTA, COGAMO, S.A qui avait construit la route N'Toum Coco-Beach frontalière avec la Guinée Equatoriale, puis l'Aéroport d'Akénie Ville dans le Haut-Ogoué ;

  2. Société Gabonaise de Béton, GABETON SA qui avait construit 600 maisons de cheminots, toutes les gares du chemin de fer, et l'achèvement de l'Hôtel Sheraton RENDAMA Libreville et divers autres chantiers ;

  3. Société SEMABES SA à Bruxelles qui avait la centrale d'achats pour les besoins du chernin de fer Transgabonais et des collectivités administratives gabonaises.
    Le tarissement irréversible des activités avait entrainé la liquidation de ces entreprises de pointe.


Au Madagascar, le CID avait créé l’entreprise « Société de Développement Hôtelier et Touristique de Madagascar, SDHT, SA », au capital de 1 milliard de francs malgaches, avec comme répartition : Etat Malgache 51%, CID 49%, SAGEF France 5%.

L'Etat avait concédé à la société tous les domaines touristiques, avec les hôtels et les plages du pays. La présidence du conseil d'administration revenait au CID.

L'instabilite politique chronique du pays avait contraint le CID à rendre le tablier.

L'Afrique est désormais le continent des grands enjeux planétaires de demain. Les investisseurs avertis se précipitent à occuper l’espace pour détenir des actifs qui rentabilisent leurs fonds.

C'est pourquoi j'exhorte tous les partenaires potentiels en mesure de nous accompagner dans un partenariat gagnant/gagnant, de participer avec nous à la création d’une banque interafricaine d'investissement qui sera enregistrée en R.D. Congo mais active sur des projets porteurs dans d'autres pays africains.